Le mètre carré en France atteint des sommets. Le Laboratoire de l’immobilier a rendu public son nouveau baromètre, jeudi 18 novembre 2021, relayé par BFM dfgdf Business. Les résultats énoncés ne manqueront pas d’effrayer les potentiels acheteurs, qui vont s’inquiéter pour leur compte en banque. À travers tout l’Hexagone, le coût de l’immobilier neuf connaît un accroissement inédit. Le compte rendu, uniquement centré sur la métropole, avise d’une progression de 5,7 % du prix au cours des 12 derniers mois.

Dans les communes cumulant plus de 45 000 habitants, le mètre carré est estimé à 5 195 euros en moyenne. La crise sanitaire, l’absence de structures ou encore l’augmentation des coûts des matières premières justifieraient de cette flambée côté habitat. Pour Franck Vignaud, le directeur du Laboratoire de l’Immobilier, il faut tempérer la situation : « Certes, les risques d’inflation pourraient conduire les banques à rehausser leur taux d’intérêt, réduisant ainsi la capacité d’emprunt des candidats à l’achat, ce qui peut à terme avoir un effet modérateur sur les prix immobiliers.

Une poussée immobilière généralisée

En préface de son rapport, Franck Vignaud martèle : « Pour l’instant, nul ne sait si cette inflation est passagère ou si elle va s’inscrire dans la durée. […] N’oublions pas que les investisseurs sont protégés de l’inflation par l’indexation des loyers sur les prix à la consommation, ce qui ne devrait pas altérer leur appétence pour l’immobilier. » Sans grande surprise, Paris garde la première place du podium avec 12 498 euros au mètre carré en moyenne. Les villes de Lyon et de Nice sont positionnées à sa suite.

Plus étonnante, la revalorisation du prix du logement neuf à Rennes : 9,7 % supplémentaires sur un an. Ainsi, la commune bretonne double Bordeaux, qui a pourtant connu une impressionnante croissance ces dernières années. Toulouse (+ 8,4 %), Grenoble (+ 8,1 %) et Lille (+ 7,9 %) ne sont pas non plus exemptes. Des records… éphémères ?